Le Private Equity désigne l’investissement dans des entreprises non cotées en bourse. Le Venture Capital (VC) est une branche du Private Equity qui finance des start-ups en phase de lancement ou de croissance rapide. Le Private Equity au sens large intervient à différents stades, y compris dans des entreprises plus matures via des rachats (LBO) ou des financements de croissance.
Une levée de fonds en Private Equity est pertinente lorsque l’entreprise a un modèle éprouvé, une traction significative et un besoin de capital pour accélérer sa croissance, financer son expansion ou structurer son organisation. Les scale-ups cherchent souvent du Private Equity pour franchir un cap (internationalisation, acquisition).
Venture Capital (VC) : Financement des start-ups en amorçage et en croissance.
Growth Equity : Investissement dans des entreprises déjà rentables mais en forte expansion.
LBO (Leveraged Buyout) : Rachat d’entreprises, souvent via un effet de levier (dette).
Family Offices : Investissements de familles fortunées, souvent flexibles et de long terme.
Un Business Angel est un investisseur individuel qui investit son propre argent, souvent à un stade précoce. Un fonds de Private Equity gère des capitaux provenant d’institutionnels et d’autres investisseurs, avec des processus plus structurés et des montants plus élevés
Marché : Taille et potentiel de croissance.
Équipe : Expérience et complémentarité des fondateurs.
Traction : Chiffre d’affaires, croissance, rétention des clients.
Modèle économique : Rentabilité, scalabilité.
Stratégie de sortie : Perspectives de revente ou d’introduction en bourse.
Votre entreprise est prête si elle a un produit ou service éprouvé, des revenus en croissance, un besoin clair de financement et une vision stratégique solide. Avoir des indicateurs financiers maîtrisés et un business plan clair est essentiel.
En moyenne, une levée de fonds prend entre 4 et 9 mois. Cela inclut la préparation des documents, la recherche d’investisseurs, la négociation des termes et la due diligence.
Il faut un pitch deck clair, un business plan détaillé, des données financières solides et une vision de croissance ambitieuse mais réaliste. Une data room bien organisée avec les documents clés facilite le processus.
Pitch deck
Business plan
Données financières (P&L, cash flow, bilan)
Cap table (répartition du capital)
Contrats et éléments juridiques clés
Cela dépend du montant levé et de la valorisation de l’entreprise. En général, les fondateurs cèdent entre 10 % et 40 % du capital par tour de financement. (autour de 20-25% est raisonnable)
La valorisation repose sur plusieurs méthodes : multiples de revenus, comparables de marché, discounted cash flow (DCF). Elle est souvent négociée avec l’investisseur.(voir l’article GOWeeZ)
Equity (actions) : Vente d’une part du capital.
Dette convertible : Prêt pouvant être converti en actions.
Mezzanine : Financement hybride entre dette et equity.
C’est un document régissant les relations entre actionnaires. Clauses clés : droit de préemption, clause anti-dilution, drag-along (cession forcée), tag-along (droit de vente conjointe). (voir glossaire)
Les investisseurs peuvent demander un siège au conseil d’administration, des droits de veto sur certaines décisions stratégiques et un reporting régulier.
Earn-out : Paiement différé basé sur des objectifs futurs.
Ratchet : Mécanisme d’ajustement de la valorisation en fonction de la performance future.
✅ Accès à des capitaux, accompagnement stratégique, crédibilité.
❌ Perte de contrôle, dilution du capital, pression sur la rentabilité.
Regarder l’alignement avec votre vision, l’expérience sectorielle, les montants investis et les conditions d’accompagnement.
Reporting régulier, atteinte des objectifs fixés, transparence financière.
Généralement 4 à 7 ans, avant une sortie via revente ou introduction en bourse.
Lever des fonds au bon moment, négocier un bon deal, privilégier des instruments comme la dette convertible.
La sortie d’un fonds de Private Equity peut se faire de plusieurs manières :
– Rachat par un autre investisseur ou un fonds plus important (secondary buyout)
– Revente à un industriel ou un acteur stratégique (M&A)
– Introduction en bourse (IPO) pour permettre aux investisseurs de revendre progressivement leurs parts
– Rachat des parts par les fondateurs si ceux-ci souhaitent retrouver un contrôle total
– Le choix du mode de sortie dépend du contexte économique, des performances de l’entreprise et des attentes des investisseurs.
Si l’entreprise ne parvient pas à atteindre les objectifs fixés lors de la levée de fonds, plusieurs scénarios sont possibles :
– Renégociation des termes de l’investissement (ajustement du business plan, report des échéances).
– Nouvelle levée de fonds pour refinancer l’activité et ajuster la stratégie.
– Dilution des fondateurs si l’investisseur applique une clause de ratchet (ajustement du capital en fonction des performances).
– Changement de gouvernance : l’investisseur peut exiger des ajustements dans l’équipe dirigeante.
– Vente forcée ou restructuration en cas de situation critique
Tout dépend des clauses contractuelles signées avec les investisseurs et du niveau de dialogue entre les parties prenantes.
Cela dépend des clauses contenues dans le pacte d’actionnaires.
– Une clause drag-along peut permettre à l’investisseur majoritaire d’imposer une vente si une opportunité intéressante se présente.
– En cas de mauvaise performance, un fonds peut pousser à la vente en raison de ses obligations envers ses propres investisseurs (Limited Partners).
– Certains fonds insistent sur des clauses de liquidation préférentielle, ce qui peut forcer une vente pour récupérer leur investissement.
Il est essentiel de négocier ces points avant la levée pour éviter de se retrouver dans une situation de vente contrainte.
Si une levée de fonds échoue, l’entreprise doit explorer d’autres options :
– Optimiser son modèle économique pour améliorer la rentabilité sans financement externe.
– Chercher des financements alternatifs : prêts bancaires, subventions, crowdfunding, corporate venture.
– Réévaluer sa stratégie : réduire les coûts, recentrer l’activité sur les segments les plus rentables.
– Améliorer sa traction et son attractivité avant de retenter une levée auprès d’autres investisseurs.
Un échec peut être temporaire si l’entreprise ajuste son approche et revient avec un dossier plus solide.
– Maintenir une croissance forte et maîtrisée : les investisseurs cherchent des entreprises capables de scaler rapidement.
– Structurer une gouvernance solide : anticipation des exigences d’une potentielle IPO.
– Optimiser la gestion financière : des comptes clairs et un EBITDA positif facilitent l’accès aux investisseurs.
– Diversifier les sources de revenus : pour rassurer sur la stabilité du modèle économique.
– Éviter une dilution excessive dès les premiers tours : pour conserver des marges de manœuvre en cas de nouveaux financements.
En général, la levée de fonds en elle-même n’est pas taxable, mais plusieurs éléments doivent être anticipés :
– Impôt sur la plus-value lors de la revente des parts des fondateurs.
– Traitement fiscal des BSPCE, stock-options et actions gratuites (optimisation possible selon les pays).
– Imposition des dividendes si des distributions sont prévues.
– Fiscalité des investisseurs étrangers si le fonds est basé hors du pays d’implantation.
Une structuration fiscale optimisée dès le début permet d’éviter des mauvaises surprises.
– Valorisation pré et post-money : définition claire pour éviter toute ambiguïté.
– Liquidation preference : ordre de remboursement en cas de vente ou liquidation.
– Clause anti-dilution : mécanismes protégeant l’investisseur contre une baisse de valorisation.
– Gouvernance et droits des investisseurs : sièges au conseil, droit de veto sur certaines décisions.
– Exit strategy : modalités de sortie pour les investisseurs.
Ces clauses doivent être négociées avec un avocat spécialisé en Private Equity.
– Limiter la dilution excessive : en levant juste ce qu’il faut et en négociant la valorisation.
– Bien négocier le pacte d’actionnaires : éviter des clauses trop contraignantes.
– Garder un bon équilibre au conseil d’administration : éviter une majorité de sièges pour les investisseurs.
– Privilégier des financements hybrides (dettes convertibles, mezzanine) pour éviter une cession immédiate d’actions.
L’accompagnement d’un expert juridique et financier est recommandé pour structurer l’opération de manière sécurisée.
Contenu d’accordéon– Perte de contrôle si les investisseurs prennent une part trop importante.
– Conflits entre actionnaires sur la vision ou la gestion.
– Dépendance excessive à un investisseur unique.
– Clauses abusives : liquidation préférentielle défavorable aux fondateurs, restrictions sur la gestion.
– Responsabilité personnelle des dirigeants en cas de garanties données aux investisseurs.
Un audit juridique préalable et une négociation rigoureuse permettent de minimiser ces risques.
– Domicilier l’entreprise dans un pays fiscalement attractif sans compromettre sa crédibilité.
– Utiliser des instruments financiers optimisés : obligations convertibles, actions de préférence.
– Mettre en place un plan d’intéressement (BSPCE, stock-options, actions gratuites) pour motiver l’équipe tout en optimisant la fiscalité.
– Anticiper la fiscalité des investisseurs étrangers pour éviter des retenues à la source excessives.
Une planification fiscale en amont, avec des experts spécialisés, permet d’optimiser la levée et d’éviter des charges inutiles.
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